Côte d’Ivoire-AIP/Le ministre Koffi N’Guessan annonce la réforme de l’IPNETP en 2024
Le 26 janvier 2024, lors de la cérémonie de la rentrée académique 2023-2024 de l’Institut Pédagogique National de l’Enseignement Technique et Professionnel (IPNETP), à Abidjan, le Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage, Koffi N’Guessan, a annoncé une réforme majeure pour cet institut.
Dans le cadre de sa feuille de route pour l’année 2024, le Ministre a souligné la nécessité impérative de réformer l’IPNETP afin de répondre aux besoins changeants de la société et d’assurer l’employabilité des diplômés dans un marché du travail en constante évolution.
« Nous devons nous assurer que les enseignants formés dans cet institut possèdent les compétences nécessaires pour dispenser un enseignement de qualité, adapté aux exigences du marché. Pour cela, l’IPNETP doit adopter une approche dynamique, innovante et flexible », a déclaré Koffi N’Guessan.
Il a mis l’accent sur le renforcement des capacités des formateurs, promettant que des actions concrètes seraient entreprises à cet égard, tant au niveau national qu’international.
Le Ministre a appelé les formateurs à être des agents de changement, à adopter les innovations technologiques et pédagogiques, et à établir des partenariats solides avec le secteur privé pour enrichir l’offre de formation.
Koffi a également sollicité le soutien des partenaires techniques et financiers pour la réhabilitation des infrastructures et l’équipement des ateliers.
La Directrice Générale de l’IPNETP, Professeur Edmée Mansilla-Abouattier, a réaffirmé son ambition de faire de l’institut un laboratoire d’innovation pédagogique et didactique pour contribuer au développement de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle dans le pays.
Parmi ses objectifs figurent la réhabilitation des infrastructures pour garantir de bonnes conditions de travail, la modernisation des équipements des ateliers, le renforcement des liens avec le secteur privé pour une meilleure intégration des formateurs dans le monde professionnel, ainsi que l’ouverture de l’Institut à d’autres pays africains et la veille scientifique et technologique pour maintenir les connaissances des formateurs à jour.
